Le programme Erasmus+ séduit

Des ateliers de sensibilisation au programme Erasmus+ se sont tenus à Lifou le 26 juin.
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La mission des trois experts de l’Agence Erasmus+ France/Éducation Formation, menée avec le soutien du gouvernement et de l’Université, du 24 au 27 juin, a atteint son objectif. Une cinquantaine de personnes ont assisté aux ateliers qui ont permis de rendre plus concret et accessible ce dispositif de mobilité international.

À l’issue des trois journées d’information à Nouméa et à Lifou qui s’adressaient aux acteurs de l’enseignement scolaire et supérieur, de la formation professionnelle et de la jeunesse, les représentants de l’Agence nationale d’Erasmus+ étaient satisfaits. « Nous avons rencontré bon nombre d’organismes qui seraient en mesure de monter des projets et de recevoir des financements », a indiqué Olivier Duhant, responsable du pôle mobilité. Autre objectif de la mission : repérer des "développeurs" en Nouvelle-Calédonie. Dans le langage d’Erasmus+, il s’agit de personnes chargées d’informer, d’orienter et d’être le relais entre l’Agence et les porteurs de projets. Là encore, le déplacement des experts a porté ses fruits : « Nous avons rencontré des personnes susceptibles de remplir ce rôle pour chaque secteur du programme : la jeunesse, l’enseignement supérieur, l’enseignement scolaire, la formation professionnelle, l’éducation des adultes et le sport. Les échanges vont désormais se poursuivre », se félicite Audrey Macé-Rousseau, chargée de promotion secteur scolaire.  

Un dispositif plus concret et réalisable

Côté participants, la mission a aussi été très appréciée. « Ce programme répond à la mise en œuvre d’une ambition du projet éducatif qui est l’ouverture sur le monde. Pour nos élèves, Erasmus+ est un dispositif moteur. Après les ateliers, monter un projet est devenu plus concret et surtout réalisable pour des chefs d’établissement qui vont maintenant se lancer. Les retombées de cette mission seront en faveur de nos jeunes », souligne Isabelle Arellano, déléguée académique aux relations européennes et internationales et à la coopération au vice-rectorat. « Je suis allée aux ateliers avec l’idée qu’Erasmus ne s’adressait qu’aux étudiants alors qu’en fait, cela concerne aussi nos publics et notamment, ceux qui sont éloignés de l’emploi. Des organismes qui travaillent dans la formation et l’insertion professionnelles voient désormais comment intégrer le programme », constate Mireille Cassin, chargée de promotion des dispositifs à la direction de la Formation professionnelle et continue (DFPC) qui a accueilli une journée d’ateliers.

« Erasmus+ ne s’arrête pas à 30 ans ! »

Élèves, étudiants, alternants, demandeurs d’emploi, mais aussi enseignants, personnels d’éducation, formateurs… Le programme Erasmus+ touche en effet un très large public, « tout au long de la vie et ne s’arrête pas à 30 ans ! », s’exclame Audrey Macé-Rousseau. « Ces rencontres ont permis de créer une dynamique, il reste maintenant à transformer l’essai ! », a conclu Olivier Duhant. Les organismes qui souhaitent déposer un projet peuvent encore le faire sur le programme actuel jusqu’en février-mars 2020.   

Olivier Duhant, Audre Macé-Rousseau et Gabriel Moreau ont présenté le bilan de leur mission le 27 juin à l’UNC.
Olivier Duhant, Audre Macé-Rousseau et Gabriel Moreau ont présenté le bilan de leur mission le 27 juin à l’UNC.